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Municipales 2014 La cité verte se fait argument électoral

Le végétal et le paysage constituent des solutions aux problématiques actuelles humaines, financières, sociales et bien sûr environnementales, rappelle Val'hor.(c)Valérie Vidril Le végétal et le paysage constituent des solutions aux problématiques actuelles humaines, financières, sociales et bien sûr environnementales, rappelle Val'hor.(c)Valérie Vidril

L'interprofession des métiers du végétal et du paysage interpelle élus et candidats.

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L'interprofession des métiers du végétal et du paysage interpelle élus et candidats.

L'entre deux tours verra-t-il s'épanouir les annonces « fleuries » ?... À quelques jours des municipales, Val'hor a appelé élus et candidats à se mobiliser en faveur d'une cité verte. Peu de temps avant, l'interprofession dévoilait la synthèse réalisée par le centre technique Plante & Cité sur les bienfaits du végétal en ville. Se basant sur ces enjeux que sont la qualité de vie et la création d'emplois grâce au végétal, l'organisation propose aux collectivités six mesures à prendre sans tarder au niveau local.

Deux années de consultationFin 2011, le Cercle cité verte, présidé par l'académicien Erik Orsenna, a rendu public son « Manifeste pour une cité verte ». Pendant deux ans, l'interprofession est ensuite allée à la rencontre des élus et de leurs équipes pour mieux comprendre le quotidien des territoires et formuler avec eux des propositions concrètes qui puissent être mises en oeuvre au niveau local. Deux cent cinquante collectivités ainsi que les associations représentatives des élus et des cadres territoriaux ont répondu à l'appel. Au terme de cette réflexion, six chantiers prioritaires ont été identifiés. « Les élections municipales à venir doivent être l'occasion pour les candidats de faire valoir leurs propositions en matière d'intégration du végétal, du paysage et de leurs atouts dans les communes qu'ils entendent administrer », a rappelé Dominique Douard, président de Val'hor. « La ville durable est en train de naître ; à la veille d'échéances électorales majeures, faisons du végétal un projet sociétal et collectif ! »Un premier chantier concerne « le savoir-faire et l'accompagnement » : tout projet d'aménagement urbain devrait intégrer une équipe pluridisciplinaire comportant obligatoirement un paysagiste concepteur. Les « moyens financiers » constituent un deuxième axe prioritaire : il faut prévoir systématiquement dans tout projet d'aménagement un budget suffisant pour assurer la qualité de l'aménagement paysager tant en création qu'en maintenance. Val'hor insiste, en troisième point, sur la nécessité de faire appel à des entreprises qualifiées respectant les règles professionnelles et de privilégier les achats de végétaux produits localement : « qualité et proximité ». Il préconise que le volet paysager du PLU (plan local d'urbanisme) soit fait par des paysagistes concepteurs. Cinquième chantier : rendre opposable le volet paysager du permis de construire. Enfin, concernant les appels d'offres, il s'agit d'y imposer la séparation des lots aménagements paysagers des lots VRD (voirie et réseaux divers) ou bâtiments.

Formations et brochure destinées aux élus« La mobilisation de l'interprofession ne s'arrête pas là, précise Michel Audouy, président délégué de Val'hor. Nous souhaitons proposer des formations aux élus locaux sur les questions d'impact du paysage sur la qualité des villes, en nous rapprochant de leurs organismes de formation. Nos missions sont nombreuses, mais l'enjeu est là et les perspectives concrètes. » Val'hor publiera dans l'année une brochure valorisant les mesures à prendre et les bonnes pratiques pour accompagner les nouvelles équipes municipales en place.

V.V.

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